samedi 29 janvier 2005

Les Montréalais préfèrent un CHUM au centre-ville

Un sondage Léger Marketing commandé par le Journal de Montréal indique que la plupart des Montréalais préfèrent voir le CHUM au centre-ville.

Ainsi, Saint-Luc recueille la faveur de 31 % des répondants, et l'Hôtel-Dieu récolte 27 %.

Une note personnelle > La raison principale qui anime l'Université de Montréal pour construire le CHUM à Outremont est le prestige de construire en Haute-ville un immense complexe de la santé, avec l'argent des contribuables bien sûr.

L'appui des gens d'affaires, généralement plus pragmatiques, dérive de l'idée qu'un cluster biotech pourrait incuber de nouvelles entreprises. La plupart de ces gens d'affaires, comme les Desmarais, Coutu, sont très liquides. Ce sont des financiers en manque de projets prometteurs à financer. Ils sont convaincus qu'un cluster permettra d'incuber une série d'entreprises en besoin de capital.

Or, je dis ceci: il n'existe pas beaucoup de preuves (voir littérature géographie économique et relire Michael Porter) pour appuyer la thèse des clusters. On finit toujours par reconnaître cependant l'importance de la diversité et l'effet métropole.

Or, le centre-ville est un environnement diversifié qui héberge déjà des biotechs. Et d'autres s'en viennent - tout juste entre Saint-Luc et l'Hôtel-Dieu - puisque l'UQAM va bientôt ouvrir son pavillon des sciences, rues Sherbrooke et Jeanne-Mance.

On a planifié y louer de l'espace commercial pour une douzaine d'entreprises biotech. Et selon le vice-recteur à la recherche de l'UQAM, Michel Jébrak, ils sont presque déjà tous alloués.

Bref, le centre-ville reste un bon endroit pour incuber des entreprises de la santé. C'est un peu diffus comme projet, mais probablement plus efficace, économiquement parlant.

Les gens d'affaires ont de quoi réfléchir.

Des éoliennes nouveau genre mises au point en Abitibi

Rouyn-Noranda - À quand une éolienne sur les toits des gratte-ciel de New York ? Ça pourrait être avant la fin de l'année.

Et c'est une entreprise québécoise qui les fabriquera. En effet, Dermond, de Rouyn-Noranda, a terminé des essais concluants sur une éolienne nouveau genre à axe vertical. La production devrait démarrer à l'automne et atteindre un rythme de 12 unités par mois avant Noël.

L'éolienne de Dermond ne possède pas de pales comme les modèles traditionnels. Les avantages sont nombreux : simplicité mécanique, coût réduit et bruit plus faible, selon Michel Garon, directeur de l'exploitation de Dermond, une filiale de McKenzie Bay International.

De plus, l'éolienne verticale n'a pas besoin d'être constamment repositionnée lorsque le vent change de direction : comme une girouette, elle prend le vent d'où il vient.

Ni les éoliennes, ni leur électricité ne seront vendues à Hydro-Québec. On visera les clients privés qui veulent diminuer leur dépendance aux réseaux locaux aux heures de pointe, entre autres, les immeubles de bureaux des grandes villes. Dermond vise aussi les marchés éloignés comme les villages du Grand Nord et les îles du Sud.

Les éoliennes seront prêtées aux clients qui n'auront qu'à payer la facture d'électricité. Dermond ne veut pas divulguer ses tarifs, mais précise qu'ils seront supérieurs à ceux en vigueur au Québec. Pour l'instant, on ne risque donc pas de voir d'éoliennes sur les toits du centre-ville de Montréal.

L'entreprise a déjà conclu des ententes commerciales avec des clients aux États-Unis, au Canada et en Australie.

Une petite éolienne

À 65 mètres, l'éolienne de Dermond est presque deux fois plus petite que celles installées au parc Le Nordais, à Cap-Chat, en Gaspésie. Elle produira 200 kW avec des vents d'à peine 18 km/h. Les éoliennes de Cap-Chat ont une puissance de 750 kW.

C'est un peu parce que l'éolienne sera munie d'une pile au vanadium qu'elle sera fabriquée en Abitibi. Ce vanadium est extrait à Chapais, au nord du lac Saint-Jean, par Lac Doré Mining, elle aussi une filiale de McKenzie Bay. Une autre filiale, WindStor Power, du Michigan, se chargera de l'installation et de l'entretien des éoliennes, ainsi que de la facturation de l'électricité.

Munie d'un système électronique, la pile au vanadium pourra emmagasiner les surcharges et, surtout, moduler le courant produit. Ainsi, on pourra brancher directement à l'éolienne des appareils très sensibles aux fluctuations du courant, comme les ordinateurs portables.

mardi 25 janvier 2005

CHUM: Une grappe à Outremont

Aujourd'hui, le Comité des sciences de la vie du Montréal métropolitain (le CSVMM) a publié sur le site web de Montréal International un communiqué de presse énoncant leur désir de voir le CHUM construit dans la cour de triage Outremont.

Le CSVMM a déposé un mémoire au comité Couture-St-Pierre qui vante les mérites de la synergie d'un cluster biotechnologique, due à la proximité d'un hôpital de recherche.

Mémoire > http://www.sciencesdelavie-montreal.com/sciencesdelavie/servlet/Download?file=files%5C17552%5C1%5CM%E9moire+du+CSVMM+sur+le+CHUM_2.pdf

Ce matin, La Presse publie deux pages décrivant l'erreur boréale que serait ce site. Selon une étude de la firme de génie-conseil Dessau-Soprin, il serait impossible de protéger adéquatement un hôpital et une faculté de médecine adjacente, aux possibles explosions qui pourraient avoir lieu chez les voisins industriels. De plus, il pourrait aussi y avoir déversement de produits chimiques puisque les chemins de fer borderaient les édifices au nord et au sud.

La saga continue...