vendredi 3 septembre 2010

L'évangile du brevet part en tournée des régions

Une auteure et conférencière que je ne connais pas, Mireille Jean, part en tournée des régions. Elle fait le tour du Québec pour convaincre les gens d'affaires, surtout les patrons de PME, de sortir leur chéquier pour protéger leurs inventions. J'ai appris ceci via LinkedIn... Que je suis techno...

Selon elle, la protection qu'offre un brevet, c'est à dire un monopole de production pour 20 ans, vaut amplement la peine d'allonger quelques milliers de dollars pour les services d'un agent de brevet de Montréal. En revanche, il faut publier ses dessins, révéler son génie. C'est de bonne guerre, je crois.

En rédigeant mon mémoire de maîtrise, j'ai été surpris de constater à quel point les entreprises hors-Montréal ne détiennent pas beaucoup de brevets. Hormis quelques centres de R-D, comme celui d'Alcan à Arvida, ou le défunt centre de recherche en pâtes et papiers de Grand'Mère en Mauricie...

La R-D au Québec, c'est une affaire montréalaise.

Un agent de brevet m'a déjà dit que les PME en région auraient peut-être plus de brevets, s'il y avait plus d'agents de brevets en région.

Mais c'est difficile à faire. Les agents de brevet sont des perles rares. Diplômé en droit et en génie, il faut ensuite sept années de formation pour devenir productif et pleinement autonome, m'avait-il dit. Monter un bureau en région, que ce soit à Drummondville, Rimouski ou Chicoutimi, c'est très difficile, étant donné la petite taille de ces économies...

Pourtant, leurs économies pourront difficilement croître sans innovation...