vendredi 1 octobre 2010

La productivité des Québécois: notre prospérité ne dépend plus de nos usines

Nos usines ne sont plus l'élément clé qui détermine la prospérité et la productivité du travail des Québécois. Historiquement, le virage manufacturier a permis aux Québécois de s'urbaniser, de s'enrichir et de s'éduquer. Mais ce phénomène tire à sa fin.

Il faudra se tourner vers les services -- et s'y améliorer considérablement -- si on veut augmenter notre productivité du travail au Québec, et faire croître notre niveau de vie.

C'est ce qui m'a frappé de la présentation que j'ai vue hier de Robert Gagné, professeur d'économie à HEC Montréal et directeur du Centre sur la productivité et la prospérité, lors du colloque organisé sur le thème de la productivité du travail au Québec.

La productivité des Québécois: ça passe par la diplomation des managers

La prospérité future des Québécois dépend de la formation académique des gestionnaires en usine et dans les entreprises de services. Nos managers sont sous-scolarisés et nous en payons le prix par une productivité du travail plus faible.

Puisque nous sommes moins efficaces au travail, notre niveau de vie plus est faible qu'en Ontario, qu'au Canada et qu'aux États-Unis. Selon un expert, les gestionnaires font la différence en matière de productivité car ce sont eux qui supervisent la production.

En fait, seulement le tiers (36 %) des managers québécois détiennent au moins un bac de l'université. Aux États-Unis, c'est plus de la moitié (54 %) des managers qui détiennent un bac ou une maîtrise.

Thomas Mulcair à Dawson: les gaz de schistes sont très inquiétants

Thomas Mulcair était au collège Dawson ce matin pour parler d'environnement. Une centaine d'étudiants ont accepté l'invitation du prof Ted Irwin pour écouter le député d'Outremont. Compte-rendu.

Mulcair, ancien ministre de l'Environnement, en a profité pour torpiller son ancien patron, Jean Charest, chef du Parti libéral du Québec et Premier ministre du Québec.

La politique du laissez-faire face à l'industrie d'exploration des gaz de schistes est «sans esprit» (mindless), a-t-il dit, parlant toujours sur un ton calme. En matière d'environnement au Québec, «plus personne ne s'en occupe» (no one is minding the store), a-t-il enchaîné.

Les gaz de schistes l'inquiètent car la centaine de produits chimiques utilisés pour soutirer le gaz naturel sous-terrain sont pour la plupart des carcinogènes, dit-il. Ces produits chimiques peuvent rester dans le sol et contaminer la nappe phréatique, selon lui.


Mulcair, seul député du NPD au Québec, un parti politique fédéral de gauche, a discuté de loi environnementale, de l'histoire des enjeux environnementaux et de politique canadienne.

Le magazine New Yorker adopte le iPad

C'est tout récent, le réputé magazine américain The New Yorker s'est lancé dans l'arène iPad. Il n'est évidemment pas le seul, et donc une tendance lourde se dessine.

Il semble que ce nouveau médium tactile et ultra-portable qu'a inventé Apple séduit les lecteurs. Par ailleurs, cette nouvelle technologie ultramince pourrait devenir une solide planche de salut pour les éditeurs traditionnels.

Par exemple, Condé Nast a fermé son magazine Gourmet l’an dernier, au grand désarroi de sa clientèle fidèle et largement féminine. Mais ce magazine revient à la vie -- d'une façon légèrement différente -- sur la tablette iPad.

mercredi 29 septembre 2010

Un cartel des télés à écran plat?

Qui aurait cru que le marché des écrans plats était sujet à un cartel où les prix sont fixés par une poignée de fournisseurs asiatiques?

En entrant dans n'importe quel magasin à grande surface, on a bien l'impression de participer à une concurrence féroce où le prix le plus bas fait loi.

Mais non. Il s'agit d'un oligopole mesquin, où une poignée de joueurs s'entendent pour forcer les consommateurs à payer un prix plus élevé pour le produit convoité: un téléviseur à écran plat ACL.

mardi 28 septembre 2010

RIM est devenue la mal-aimée des technos, dommage

La société ontarienne Research in Motion (RIM) est devenue la mal-aimée des entreprises de haute technologie et d'informatique. Le prix de l'action est redescendu sous la barre des 50 dollars. C'est dire que RIM a carrément fait du surplace depuis novembre 2006.

C'est très dommage parce que le niveau d'innovation et les chiffres comptables de RIM sont tous les deux impresionnants. Comme Nortel autrefois, c'est une rare entreprise canadienne qui s'est développée grâce à l'innovation et non pas grâce à un gisement de ressources naturelles.

Malgré les investisseurs qui boudent parce que le produit ne sera pas prêt pour Noël, le Playbook, devrait faire un tabac. Surtout chez la clientèle d'affaires.